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  Recueils  Monsieur Lee et l´équipe cool - 1-2VE et piano, récitant     Ref. MA-51359
 

Prix
 
29.90 CHF   29.90 € 

 
Instruments
chant - chant voix égales - piano - voix
 
Editeur
A Coeur joie France
 
Auteur - Interprète
Noyer Eric
 
Détails
Durée approximative : 45 minutes

L´histoire :
Un professeur de sport remplaçant arrive dans une école et propose à ses élèves peu sportifs de participer au championnat de basket. Il va apprendre à cette équipe à jouer même si elle ne gagnera jamais car le niveau technique des joueurs est globalement très faible. Au sein de l’équipe, les joueurs vont progresser grâce à la découverte du jeu et de ses en-jeux. Une aventure humaine pleine de rebonds !

Hommage :
Cette histoire imaginaire m´est venue en pensant à la vie d´un américain qui a vraiment existé : Lee Lozowick (1943 - 2010). Cet homme était un poète, musicien et créateur d’un ashram. Dans cette communauté, il a donné un enseignement spirituel et pratique d’une très grande liberté en utilisant toutes les circonstances de la vie... même le basket-ball.

Les personnages :
Le récitant (ou la récitante) est le meneur du récit. Ce rôle peut être tenu par plusieurs personnes successivement.
Monsieur Lee parle et chante (n°10). Il serait souhaitable qu’il soit joué par un adulte pour rendre mieux perceptible le décalage de maturité avec les enfants.
L’arbitre joue du sifflet et parle.
Certains textes courts entre les chants sont prévus pour des enfants solistes.
Le choeur dialogue souvent avec le récitant ; les enfants parlent tous ensemble. Dans l’esprit du choeur antique, les choristes vont développer une cohésion vocale dans l’expression parlée. C’est un long travail pour que les voix soient bien ensemble et que l’expression reste vivante et semble naturelle.
Les enfants sont souvent divisés en deux groupes, parfois la division s’appuie sur garçons-filles.

Mise en espace :
Cette cantate peut être chantée sans mise en scène. L’aspect théâtral apparaîtra dans l’expressivité des voix et des attitudes, sans qu’il y ait de déplacements.
Il est aussi possible de créer une mise en espace ou une mise en scène plus ou moins importante. Pour cela, certains morceaux peuvent être utilisés dans leur intégralité, ou réduits. Par exemple, le n°4 permet une longue chorégraphie.

Les voix :
Cette cantate utilise le plus souvent la voix chantée, mais aussi des voix parlées.
Le récitant devra faire le lien entre les morceaux. Sa manière de parler recevra l’élan de la fin du morceau précédent et amènera l’auditeur à entrer dans le morceau suivant. Sa manière de parler a une fonction musicale pour rendre fluide la globalité de l’oeuvre.
Quand c’est indiqué, le choeur utilisera le « parler expressif ». C’est du parler chantant, théâtralisé. Les intentions font moduler la hauteur de la voix sans utiliser de hauteur fixe. Même si les notes semblent à la même hauteur, les chanteurs feront moduler leur voix. Chaque choriste peut faire comme il le souhaite en respectant le rythme noté sur la partition et l’intention exprimée par le chef de choeur. L’effet général est une matière sonore vivante. Ces passages aident les chanteurs à trouver une sensibilité vocale entre l’expressivité de la voix parlée qui sait raconter en jouant des personnages et le côté souvent uniforme de la voix chantée qui cherche uniquement à chanter juste.
Les « hakas » demandent un engagement corporel et vocal intégral. L’effet doit être surprenant. Il serait bon de montrer aux chanteurs une version « originale » des All Blacks.

Les percussions corporelles :
L’enjeu des percussions corporelles et d’inviter les chanteurs (et les instrumentistes) à percevoir la complémentarité des trois plans rythmiques pour le vécu musical. Les jambes et le bassin sont liés à la pesanteur et au geste spontané de la marche. Ils peuvent nous ancrer dans le sol. Les bras et les mains restent liés à la coordination corporelle tout en développant une souplesse plus aérienne. La bouche et la parole-chant sont plus facilement disponibles pour la liberté rythmique. Les percussions chercheront un équilibre entre le geste qui densifie trop, pris par une certaine nervosité, et le geste pas assez investi qui flotte dans un flou insaisissable.

Les instruments de percussions :
Les claves (n°3), les oeufs, petits maracas (n°4), les bongos ou congas (n°4, n°9)

L´orchestre :
La partition est prévue pour un accompagnement minimum par un piano mais l´enrichissement instrumental de cette partie piano peut être multiple. Sur la partition, vous trouverez deux voix de flûtes à bec, carillons, un passage flûte traversière et quelques indications pour des percussions. C´est une proposition minimum pour permettre à des musiciens plutôt débutants de jouer. Il est possible de s´inspirer de ces indications pour écrire une orchestration adaptée aux musiciens qui pourraient accompagner le projet (orchestre d´école de musique, quatuor à cordes, big-band, ...). L´orchestre est écrit pour dialoguer avec le choeur, ils se répondent.

Le thème :
Dans cette histoire, le sport est envisagé comme espace de rencontres et de mûrissements. Le joueur peut apprendre à s´amuser avec son corps, ses sentiments et son intelligence en lien avec d’autres dans le cadre de règles ; c´est comme de la musique en mouvement. C’est l’archétype du jeu, une activité qui rend l’homme humain.
Le propos de cette cantate est de faire ressentir que le jeu musical est en lien avec la qualité ludique du sport. Un musicien « joue » de la musique. Il cherche sa manière personnelle d’exprimer la partition qui est écrite. Il interprète à partir de tous ses potentiels (émotionnels, techniques, relationnels, ...). Il a besoin d´un spectateur qui soit à l´écoute pour que son jeu soit stimulé. Il a besoin d´autres musiciens pour jouer ensemble. Chacun (à partir de son envie, en lien avec l´élan des autres) cherche à trouver la manière de jouer ensemble au mieux. Ensemble, ils atteignent au « but » quand chacun a joué son rôle dans l´harmonie de l´ensemble.
Il est à remarquer que la société de consommation s´attaque systématiquement à l´esprit du sport pour transformer la pratique sportive en « objet de consommation ». Or, les hommes qui vivent dans l´esprit du sport ne rapportent rien, ils ne sont pas rentables. S´amuser avec quelques personnes à jouer avec un ballon, ça ne crée que la joie du jeu. Le seul but du jeu est la qualité du jeu. Gagner n´a pas plus d´importance que de perdre. L´important est de jouer en devenant plus humain. Il est temps de démasquer avec humour et force le mariage impossible et contre nature du jeu sportif et de la commercialisation des gagneurs. La compétition cherche à mettre en valeur les meilleurs, en excitant la « loi du plus fort » comme si c´était une évidence naturelle chez l´homme. Il semblerait que ce qui est véritablement humain soit le refus de cette évidence. L´approfondissement de l´attitude ludique entre les individus serait une conquête de l´homme en devenir.
Complémentarité voix - instrument :
Chanter est un acte qui relie le plus intime de la sensibilité personnelle à l’écoute de l’auditeur. Par le chant, je risque d’être dévoilé dans ce que je suis (et que j’ignore parfois). Le son nait en moi et se condense par ma gorge. Il résonne par l’intérieur dans tout mon corps. Ce trajet du souffle rend perceptible tout ce qui se joue en moi. Chanter permet de se découvrir comme instrument artistique. Je suis l’instrument et je m’exprime par ma voix.
Jouer d’un instrument permet de faire naître le son au contact de l’instrument. Par exemple, le souffle du flûtiste devient son en entrant dans l’instrument et en le mettant en résonance. Hors du musicien, l’air devient son puis le met en vibration par l’extérieur. Son intimité n’est pas mise en jeu de la même manière que pour un chanteur. Il y a une distance physique entre l’instrument et l’instrumentiste. Il fait une expérience très différente de celle du chanteur.
Le chanteur chante sans savoir consciemment quel geste il fait pour chanter une note précise alors que le musicien a appris des doigtés pour maitriser son instrument.

Cette oeuvre permet de lier les deux groupes de musiciens : les chanteurs et les instrumentistes. Le propos sera là encore de créer la rencontre. Régulièrement, le chef demandera aux instrumentistes de chanter certains passages qu’ils ne jouent pas (par exemple, les hakas). Les chanteurs accompagneront les instrumentistes avec les passages de percussions corporelles proposés. Cela pourra créer l’union de deux gestes complémentaires (chanter et jouer d’un instrument) et cela enrichira les capacités d’expression musicale du groupe.

Belle aventure !
 


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