Le chanteur vaudois nous présente une nouvelle galerie de chansons pour enfants sur des rythmes très actuels avec des textes tout à fait dans leur temps. Dans G 13 envies, il joue sur les lettres de l’alphabet. L’école Rock’n’Roll nous amène des sonorités très rockeuses pour raconter une journée à l’école. Tous les styles musicaux sont présents, des paroles simples à apprendre avec une touche d’humour. Des chansons pour les enfants avec des rythmes de «grands», voilà de quoi ravir les petites têtes blondes.

Après 15 ans de silence radio et une escapade «opératique», Jean-Patrick Capdevielle nous revient avec «Hérétique 13», nouvel album brut de rock. De «Johnny Pervenche» à «Mona Lisa Jones» ou «Miss Démocratie», l’énergie se veut fougueuse, intrépide. Les «Enfants des ténèbres et les anges de la rue» ne sont pas très loin...
Après avoir traversé les galères évoquées dans Quand t’es dans le désert (1979), il a suivi des cours de cinéma à Los Angeles, composé Carmine Meo pour Emma Shapplin (1998). Quant à Hérétique, c’est un album de conviction, influencé par le rock dandy des Stones et des Kinks. Les chansons dénoncent l’individualisme forcené, l’hégémonie américaine, le mensonge éperdu du christianisme…

Rencontre pleine de sérénité. Jérôme Spycket (notamment auteur d’une biographie de Clara Haskil) signe un texte très émouvant dans la pochette de cet album. On y découvre Clara Haskil, pianiste de renom. La carrière glorieuse de cette musicienne a été bien trop courte (à peine 10 années, à partir de ses 50 ans passés). Dans les années 70 elle rencontre Victor Desarzens, alors directeur de l’OCL. S’en suit plusieurs concerts durant lesquels on retrouve un climat de sérénité et d’unité rares entre la pianiste et l’orchestre qui l’accompagne. En 1972, quand Spycket rencontre Clara Haskil, elle lui fait écouter un enregistrement de concert live avec l’OCL. Sous le charme, Spycket tente de faire éditer ce concert mais se retrouve devant des problèmes insurmontables de droits. C’est donc la Radio Suisse Romande qui, 35 ans plus tard, édite ce fameux concert. «Ecoutez son jeu miraculeux, que par malheur aucun de ses disques ne restituera jamais complètement: mais ce qui transparaît ici est déjà une sorte de miracle» J. Spycket.

Jacky Lagger, artiste et compositeur de talent, vous permet de revivre le récit émouvant de Benjamin et sa Maman. Un livre qui conte avec simplicité, discrétion et délicatesse l’histoire d’une mère atteinte de sclérose en plaques (SEP) et de son fils qui vit au quotidien la maladie de sa mère. En nous faisant part de ce qu’il ressent, Benjamin nous permet de mieux comprendre la sclérose en plaques. Une fois de plus, l’artiste s’engage pour une cause en mettant des mots sur les maux pour apporter un peu de tendresse et de bonheur à ceux qui en ont besoin. Il dédramatise sans banaliser. Il chante, raconte, met à la portée de chacun des choses qu’il n’est pas toujours facile d’expliquer. A mettre entre toutes les oreilles.

Compositeur du début du XXe siècle, Othmar Schoeck s’adonne surtout à la composition a capella. Puis, dans les années 10, il compose Le Postillon, première oeuvre avec orchestre. Il composera jusqu’en 1953. Il passe par tous les styles et genres, religieux, romantique etc. En 1949 il compose un véritable bijou, Vision, d’après un poème de Gottfried Keller. Pas de patriotisme à outrance, mais un profond goût pour la liberté. Il transcende la musique chorale romantique par son propre langage. Ce CD, interprété par la Mitteldeutscher Rundfunk de Leipzig, a vu le jour sous les baguettes de Mario Venzago, l’un des plus brillants chefs helvétiques et Howard Arman, chef titulaire du MDR Rundfunkchor.