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Souvenirs d´un été
article paru en novembre 2001

JJG ou la simplicité personnifiée

Malgré l´absence de Gilbert Bécaud, retenu pour raison de santé, la fête fut belle à Alès et Jean-Jacques Goldman y a démontré une fois de plus son talent et sa simplicité. Un artiste vraiment exceptionnel et humain !

Les Fous chantants d´Alès rendaient hommage, cette année, à Gilbert Bécaud. Si ce dernier était dans la tête et les chansons de tous les choristes durant la semaine, il ne put malheureusement, pour raison de santé, se joindre à eux pour le concert final.

JJG, un homme de parole


L´invité de l´an dernier, qui n´était autre que Jean-Jacques Goldman, avait été impressionné d´entendre ses chansons interprétées par 1000 choristes. Il leur avait dit : "Un jour j´écrirai une chanson qui s´appellera "Ensemble", vous saurez où elle est née". Et bien, il a tenu parole. Et il est même revenu cette année pour enregistrer, avec les choristes de la semaine, ce titre qui figure sur son dernier CD et que vous avez certainement déjà entendu.

Récit d´un après-midi pas ordinaire


Il est peut-être 14h00 en ce samedi du mois d´août, il fait très chaud dans le stade d´Alès où les choristes sont réunis pour la dernière répétition avant le grand spectacle. Il y a un peu d´électricité dans l´air. Il faut dire que l´on attend la venue de JJG et de Gilbert Bécaud. Une fois les choristes en place, le grand chef musical de la semaine, Michel Schwingrouber, annonce à plus de mille déçus que, malheureusement, Gilbert Bécaud ne sera pas de la partie. Un grand silence s´abat dans le stade, mais, la musique reprend ses droits et la répétition commence.
Un peu plus tard, l´arrivée de JJG animera un peu le stade. Au début, on est timide, on s´observe de loin. Puis l´on ose venir lui serrer la main, se faire photographier avec la star que toutes les jeunes filles rêvent de rencontrer. Les appareils photos font leur travail, JJG fait le sien, il monte sur la scène pour répéter avec les choristes le chant "Ensemble" qu´ils avaient enregistré pendant la semaine. A une journaliste qui lui demandera plus tard s´il n´avait pas peur de chanter avec des amateurs, qu´il prenait peut-être là un grand risque, il répondra : "Je n´ai pas peur pour eux, je leur fais confiance, cela fait une semaine qu´il répète ce chant. C´est pour moi que j´ai peur."

Quand je lui demande ce qu´il pense des différences que certains veulent faire entre la "grande" musique et la chanson par exemple, il répond simplement : "C´est une question de temps. Est-ce qu´ils savent par exemple que le jazz qu´ils écoutent maintenant dans les ascenseurs des grands hôtels était à l´origine joué dans des caves ? Il faut laisser faire le temps..." Et il en a pris du temps JJG, pour rencontrer les journalistes et quelques fans privilégiés. Pendant près d´une heure, il répondra aux questions, signera des autographes, écoutera, sera attentif à chacun... Même l´arrivée de son pote Michael Jones ne le fera pas quitter ses admirateurs ... une belle leçon de simplicité !
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Message envoyé par Yusif le 13/9/2012
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