20 ans, coquin de sort… |
article paru en novembre 2001 |
Voilà 20 ans, coquin de sort, que Brassens est mort et voilà 20 ans, à la bonheur, que ses chansons demeurent. On l´adore ou on le déteste mais en aucun cas il nous laisse indifférent. Artisan de la chanson, il a su, par des formules bien a lui, imposé son style. S´il dénonce et s´attaque à la bêtise, aux gendarmes et aux curés, de la "Brave Margot" à "Jeanne", en passant par "La chasse aux papillons", Brassens nous chante d´abord la vie, l´amour et, par dessus tout, l´amitié. On a tous un jour ou l´autre fredonné une chanson de Brassens. Combien d´amoureux éconduits, de traîne-misères sans logis ou de putains se sont reconnus dans ses chansons ? Combien sont les chanteurs débutants à s´être usés les doigts sur les accords des copains d´abord ? Les chansons du vieux Georges nous touchent tous car elles sonnent vrais, sans autres artifices que la musique et les mots. Pour se produire sur scène, Brassens n´était accompagné que de sa guitare et d´une contrebasse. Il ne voulait pas d´orchestre compliqué, juste ses mots et sa musique. Pas trop de geste non plus, mais des regards, des clins d´oeil et des sourires. Certain le voyait comme un ours mal léché, c´était en fait un grand sensible qui décochait, tel Cupidon, des flèches, mais des flèches acérées contre la bêtise et les injustices. Aujourd´hui, les chansons de Brassens sont plus que jamais d´actualité. Reprises par des chanteurs comme Leforestier ou Renaud, passées à la radio, étudiées dans les écoles, ... le répertoire de Georges n´est pas près de disparaître. Amis fidèles, fans inconditionnels ou simples amateurs de bonnes chansons, que l´on soit du jazz, du rock ou de la java, soyons d´abord des copains, les copains de Georges ! Pour en savoir plus sur Brassens : www.georgesbrassens.com.fr |